La demande d’or en 2021 s’est établie à 4.021 tonnes, son plus haut niveau depuis deux ans et demi. La consommation annuelle de bijoux a quant à elle augmenté de 52%. Les banques centrales ont acheté 463 tonnes d’or, soit 82% de plus qu’en 2020. 

La demande mondiale d’or a connu une forte reprise en 2021, après le choc de 2020, avec une augmentation significative au quatrième trimestre. Selon le rapport trimestriel du Conseil mondial de l’or (CMO), la demande totale d’or pour l’année 2021 a atteint 4 021 tonnes, marquant le plus haut niveau en deux ans et demi. Cette hausse représente une augmentation d’environ 50% par rapport à l’année précédente, principalement grâce aux achats de pièces et de lingots d’or, qui ont atteint leur plus haut niveau en huit ans. Les investisseurs ont recherché l’or comme moyen de se protéger contre l’inflation croissante.

 

Le secteur de la bijouterie a également enregistré une forte hausse, avec une augmentation de la consommation annuelle de bijoux de 52% en 2021, compensant les impacts négatifs de la pandémie. L’Inde et la Chine, où les mariages et les fêtes traditionnelles sont des périodes clés pour les achats d’or, ont joué un rôle important dans cette reprise de la demande.

 

Le secteur technologique a également contribué à la demande, avec une augmentation de 9% de l’utilisation de l’or dans les composants électroniques, tandis que les banques centrales ont augmenté leurs achats d’or de 82% par rapport à l’année précédente.

Cependant, l’intérêt pour les ETF liés à l’or a connu une baisse aux États-Unis, avec des sorties nettes de 173 tonnes en 2021. Ce phénomène s’explique en partie par l’incertitude sur l’état de l’économie mondiale, les prévisions de croissance et l’inflation, qui ont suscité des questions et des préoccupations parmi les investisseurs américains.

 

En résumé, la demande d’or a connu une solide reprise en 2021 dans presque tous les secteurs, portée par les achats physiques de détail, les bijoux, les utilisations technologiques et les réserves des banques centrales, à l’exception notable des ETF qui ont enregistré des sorties nettes aux États-Unis.

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