Trois demandes de permis de recherches portant sur des secteurs limitrophes du département ont été déposées en préfecture

Est-ce une conséquence de l’augmentation spectaculaire du cours de l’or depuis le début de la pandémie de Covid-19 ? Le 2 octobre 2020, la Compagnie des mines arédiennes SAS, filiale du groupe canadien Eldorado Gold Corporation basé en Colombie-Britannique, a déposé auprès de la préfecture de la Haute-Vienne trois demandes de permis exclusif de recherches de mines d’or, dont deux s’appliquant au secteur du Chalard et de Saint-Yrieix-la-Perche, deux communes limitrophes du nord-est de la Dordogne.

7,11 kmpour le « permis de Douillac » entre Le Chalard et Saint-Yrieix-la-Perche, 3,13 km² pour « le permis de Pierrepinet » entre Saint-Yrieix-la-Perche et La Roche-l’Abeille… Les superficies ont beau être modestes, l’affaire n’en suscite pas moins des interrogations de part et d’autre de la frontière périgourdine. Dans cette contrée rurale, la dernière mine d’or en activité a fermé ses portes au début des années 2000 sur décision d’Areva (ex-Cogema devenue Orano). C’était au Bourneix, un petit hameau historiquement dévolu à l’extraction minière, distant de 10 km de la Dordogne. Depuis, plus de son, plus d’image. Plus rien, si ce n’est la demande d’un permis de recherches en 2016 à la SAS Cordier Mines, filiale d’un groupe australien, sur une zone de 310 km² englobant la commune de Jumilhac-le-Grand. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *